• Chapitres 66 : Le Monde parfait

     

    Le Great Paru se remit en marche, suivi du navire de Johnny. Sur son pont, Negi scrutait l'énorme île qui se dressait devant eux, l'air ennuyé. L'équipe de recherche de l'écrin était revenue, en seulement cinq minutes, porteuse d'une mauvaise nouvelle. L'objet avait disparu, certainement récupéré par Cosmo Entelecheia. Il s'en doutait depuis le début, mais cela voulait dire que l'ennemi savait que l'ala alba s'opposerait à eux, et avait pris des dispositions pour se protéger.

    Dès l'arrivée de Mana, Lya et les autres, il avait donné l'ordre de repartir. Ils n'avaient plus de temps à perdre. La cérémonie n'avait pas encore commencé, mais cela pouvait arriver à tout instant. Ils n'étaient plus qu'à une centaine de mètres du palais. Enfin, du palais … il s'agissait plus d'une énorme tour surplombée d'un lambeau de roche, qui se prolongeait au-dessus du vide, et au bout du quel s'élevait une énorme sphère, entourée par des tiges de métal. Autour de la tour, se dressaient quelques bâtiments, de sorte que l'île ressemblait à une minuscule ville morte.

    Tout à coup, Negi aperçut une silhouette dans la tour. Fate.

     

    ***

     

    Haruna observait les moindres parcelles de la tour, à la recherche d'un endroit où atterrir en relative sécurité. L'ennemi venait d'apparaître, et ne semblait pas enclin à les laisser passer … D'énormes lames de fer en forme d'aiguilles pleuvaient sur le Great Paru, arrêtées par les sorts de foudre de Negi. Soudain, une secousse parcourut son navire, lui faisant presque perdre le contrôle. Des messages d'urgence apparurent sur ses écrans : le Great Paru avait subi des dégâts majeurs ! Une gigantesque aiguille de métal venait de transpercer la partie inférieure …

    Il fallait atterrir de toute urgence, avant qu'ils ne perdent trop d'altitude.

     

    - Haruna, la partie supérieure de la tour est protégée par tout un tas de champs de force, la prévint Shiori, toujours déguisée en Asuna.

     

    Haruna faillit lui demander comment elle savait cela, mais ce n'était pas le moment. De toute façon, le plan était de passer par les étages inférieurs. Esquivant le plus possible les énormes lames de Fate, le navire fusa vers sa destination, protégé par Negi, Kaede, Mana et Setsuna, toujours sur le pont. Au bout de quelques longues secondes, le navire passa entre deux colonnes, à travers une gigantesque porte qui s'ouvrait … sur le vide. Les architectes devaient avoir un certain problème … Il s'écrasa au sol dans un atterrissage d'urgence, parcourant quelques mètres au sol avant d'être arrêté par une barrière de vent de Negi.

    Ce dernier, ainsi que Mana, Setsuna et Kaede, sautèrent au sol.

     

    - Personne n'est blessé ?! s'écria-t-il, d'une voix fébrile.

     

    Aussitôt, des voix retentirent à travers la carlingue enfoncée. Tous étaient sains et saufs, ce qui était un miracle. Derrière le Great Paru, le Fly manta avait lui aussi atterrit, tout aussi difficilement. Ce qui n'était pas vraiment prévu. À la base, Johnny devait rester loin, en sécurité, avec les membres sans expérience du combat. Mais visiblement, pris dans l'affrontement, il n'avait pas trop eu le choix.

     

    - Negi, le navire s'en est plutôt bien sorti, mais il va falloir pas mal de réparations … soupira Haruna. Environ quarante minutes.

    - Pareil pour nous, ajouta Johnny.

     

    Negi réfléchit quelques secondes, pour adapter son plan.

     

    - Bien, on va laisser des gens ici pour vous défendre.

     

    Il s'apprêtait à donner d'autres ordres, lors que Kaede le coupa.

     

    - Attends Negi … regarde ça !

     

    Une silhouette se tenait à une dizaine de mètres, derrière des décombres. Elle ne cherchait même pas à se cacher. Mana réagit immédiatement, dégainant l'une de ses armes à feu, et menaçant l'inconnu.

    Sauf que la personne ne leur était pas si inconnue que cela. C'était une jeune fille aux yeux entre rouges et or, à la peau mate et aux courts cheveux argentés qui lui descendaient jusqu'au-dessus des épaules. Elle arborait une légère marque rouge en forme de fine larme sous l'oeil gauche, et une autre qui lui faisait comme une cicatrice à travers l'oeil droit. Enfin, elle portait l'uniforme de Mahora. Une 3-A, Zazie.

     

    - Bonjour … Monsieur Negi.

     

    ***

     

    Gira entrouvrit la porte du pont, avec sa discrétion habituelle, Lya sur ses talons.

     

    - Tu la connais ? chuchota la démone.

    - Mmh. Une fille de ma classe … mais elle n'a rien à faire là.

    - Eh bien moi, sa tête ne me revient pas, navrée. Trop menaçante.

     

    Mana tira. Trois fois, malgré les protestations de Negi. Les balles disparurent, purement et simplement, à trois centimètres du visage de la collégienne. Visiblement, les craintes de Gira étaient fondées … La tireuse appela immédiatement Kaede et Setsuna, qui bondirent. Mana se glissa derrière Zazie, qui se retrouva avec l'un des kunaïs de Kaede et le sabre de Setsuna sous la gorge.

    L'arme de Mana sauta de ses mains, sans aucune raison visible. Kaede et Setsuna furent projetées en arrière. Et Zazie n'avait pas bougé. Une ombre fondit sur elle : Gira, toutes griffes dehors, si rapide que Lya l'avait à peine vue passer la porte du pont. La démone vola littéralement en arrière, et s'écrasa à côté de Lya.

    Cela n'avait duré que quelques secondes. Zazie se tenait, toujours à la même place, saine et sauve. Mana lévitait derrière elle, immobilisée.

     

    - Je ne compte pas vous blesser. Je veux juste vous arrêter … poyo.

     

    Lya, qui soutenait Gira, faillit en lâcher la démone. « Poyo » ? C'était quoi, ça, un tic de langage ? Comme Kû, qui finissait la quasi totalité de ses phrases par « Aru »1 ? Mais elle n'eut pas le loisir de se pencher sur la question. Zazie semblait plus dangereuse que jamais, entourée par une aura blanche qui suintait la puissance pure.

     

    - Negi, tu as tort … poyo. Tu es un danger. Le chemin que tu parcoures est bien plus sanglant que celui de Fate. Rien que pour cela, tu devrais me comprendre … mais je vais tout de même t'offrir une autre chance de choisir, poyo.

     

    Aussitôt, le décor se mit à changer, et la pierre se transforma peu à peu en ciel bleu, tandis que des bâtiments terriens apparaissaient.

     

    - Si tu acceptes de partir … alors je te renverrai à cet endroit.

     

    Le paysage avait fini de changer. C'était une ville, bien connue de l'ala alba.

     

    - Mahora … murmura Lya, abasourdie.

    - Non, un espace fantasmagorique, chuchota Gira. Nous ne sommes pas vraiment sur Terre. Les deux mondes sont coupés.

     

    Par un miracle, Mana réussit à se libérer, et s'éloigna d'un quick move pour atterrir devant Negi.

     

    - Ne te laisse pas avoir ! Il est impossible de passer dans l'autre monde pour le moment ! S'exclama-t-elle. C'est un piège, ce n'est pas Zazie !

    - C'est vrai, ce n'est pas cohérent, l'appuya Setsuna.

    - Mais … attendez ! protesta Asuna, ou plutôt Shiori. On ne devrait pas écouter ce qu'elle a à dire ?!

     

    Le silence se fit. Zazie en profita pour reprendre la parole.

     

    - Je te le dis, Negi. Ta voie est trop sanglante. Elle est liée au futur de Chao Linshen a voulu éviter.

     

    Lya, comme le reste de ses camarades, regarda Zazie d'un air choqué. Comment était-ce possible ? Ils étaient plus ou moins en train de sauver le monde, ou du moins d'essayer !

     

    - Je le sais, répliqua Negi. Mais j'ai décidé d'aller de l'avant et de suivre la voie de mon père.

    - Je vois … tant pis, murmura Zazie.

     

    Elle sortit une carte de pactio, et avant que quiconque puisse faire quoi que ce soit, la carte se mit à briller d'un éclat aveuglant. Cet artefact semblait extrêmement puissant, alors même qu'il n'était pas encore apparu. Et il n'apparut pas. Ou plutôt, personne n'eut le temps de le voir apparaître.

    Lya se sentit partir, sombrant dans l'inconscience.

     

    ***

     

    La jeune fille était allongée, à demi-consciente. Mais étrangement, elle se sentait plutôt bien, apaisée. Un doux vent caressait son visage, et elle avait même l'impression que quelqu'un lui tenait la main, affectueusement. Elle ouvrit les yeux, un petit sourire heureux aux lèvres.

    Un paysage idyllique s'offrait à elle. Sous un grand ciel bleu sans nuages, illuminé par un soleil chaleureux, elle fixait le visage souriant de Yoru, allongée sur ses genoux dans un grand jardin. C'était celui d'Arianna, elle le savait pour s'y être entraînée un nombre incalculable de fois. Mais visiblement, ce jour-là, elle n'était pas venue pour s'exercer.

     

    - Ça va ? demanda Yoru. On aurait dit que tu faisais un cauchemars …

    - Mmh ? Je ne m'en souviens pas, répondit-elle en souriant, sa tête toujours posée sur les genoux du jeune homme.

    - Comment tu veux que ça n'aille pas ? fit la voix sarcastique d'Arianna. Elle vient de se faire une petite sieste sur tes genoux, tranquille, alors qu'on est enfin en vacances et que sa meilleure amie arrive aujourd'hui !

     

    Lya consentit enfin à s'asseoir et s'étira d'une mine réjouie. C'est vrai, Illonya venait au Japon pour une semaine !

    Soudain, une silhouette se précipita vers elle et lui sauta dessus dans un élan de joie et d'espièglerie. En parlant du loup !

     

    - Bon sang, Iru ! Je venais de me lever, s'exclama Lya par terre, hilare. Tu es en avance !

    - Bah oui, ça va plus vite quand quelqu'un vient me chercher, répliqua la norvégienne en tirant la langue.

     

    Lya la dévisagea d'un air surpris. Qui avait donc bien pu y aller ? Elle s'était entraînée avec Yoru et Arianna le matin, et aucun d'eux trois n'avait bougé de la maison. Xyn ? Sa petite sœur savait très bien qu'elle n'aimait pas, à son âge, qu'elle se balade toute seule, surtout dans un aéroport … D'ailleurs elle ne devait même pas se souvenir du chemin, qu'elle n'avait parcouru qu'une seule fois, à son arrivée quelques mois auparavant. Et leurs parents n'avaient pas encore emménagé à Mahora, même si cela n'allait pas tarder à arriver … leurs parents ?

    Elle tourna la tête vers la porte de la maison d'Arianna, confuse. Quatre autres personnes venaient d'apparaître : Gira, qui avait fini sa mission au monde magique à temps, Xyn et deux adultes. Ses parents ! Elle les dévisagea d'un air presque choqué, les larmes aux yeux. Ils étaient donc vraiment en vie ? Quand s'étaient-ils retrouvés ?

    Puis elle se rendit compte que ses pensées étaient tout à fait incohérentes. Pourquoi seraient-ils morts ? Et puis, la famille Aemilia s'était réunie dès la fin du voyage dans le temps de Lya ! Andrew et Mitsuki avaient vaincu Ragnarök pendant ces quatre ans, et Nagi avait vaincu Cosmo Entelecheia vingt ans auparavant. Ils n'avaient plus d'ennemis.

     

    - En fait, tu n'as pas l'air si réveillée que ça, se moqua Arianna.

     

    Pour toute réponse, Lya se releva et lui tira la langue.

     

    - La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe !

    - Et c'est quoi, la suite, railla Illonya. Le train de sa méchanceté roule sur les rails de ton indifférence ?

     

    En guise de représailles, Lya lui fondit dessus, et se mit à la poursuivre pour la chatouiller. Oubliant qu'elle risquait par la même occasion de donner de mauvaises idées à Yoru, et que Xyn avait, pour ce genre de chose, malheureusement tendance à suivre l'exemple du jeune homme. sous le regard attendri des adultes, les cinq jeunes jouèrent ainsi pendant deux heures, comme des enfants. Même Gira se prêta au jeu, ce qui était suffisamment unique pour être remarqué !

    Puis, quand il commença à faire frais, il rentrèrent à la maison, tandis qu'Arianna sous-entendait l'arrivée d'un dernier invité. Son maître jeta un coup d'oeil narquois à Lya, semblant lui dire « je te fais une surprise, mais bien sûr tu ne sais pas du tout qui c'est et tu commences d'ailleurs à te demander quoi ! ». Lya passa la porte du salon en levant les yeux au ciel d'un air faussement navrée.

    Quelqu'un les attendait, effectivement. Et lorsqu'elle la vit, Lya s'arrêta, les yeux écarquillés de stupeur et de détresse. Les larmes aux yeux, elle prononça son nom.

     

    ***

     

    Negi était profondément heureux, en ce moment précis. Chose rare, ses parents étaient à Mahora, et les 3-A avaient fêté l'événement … comme des 3-A, donc avec un certain niveau sonore. Puis, Ayaka avait proposé à Nagi et Arica de dormir chez elle, pour leur épargner l'hôtel, et leur fils décida de faire de même pour cette nuit.

    Ils se retrouvèrent donc, de nuit, dans les rues de Mahora, pour rejoindre la demeure de la déléguée. Il prit leurs mains, heureux de pouvoir enfin les revoir. Cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient pas pu se libérer de leurs obligations à Merdiana !

     

    - En tout cas, tes élèves, c'est quelque chose, s'exclama son père, hilare en repensant à leur soirée.

    - Oui, mais du coup on s'amuse beaucoup, répondit Negi avec un grand sourire.

     

    Sa mère le couva d'un regard affectueux, et lui demanda s'il était heureux.

     

    - Oui, je ne pourrais pas être plus heureux, murmura-t-il, les larmes aux yeux. Mais …

     

    Il eut un pauvre sourire, et le paysage se figea. Plus rien ne bougeait, plus de vent dans les feuilles, plus aucun signe de vie dans les yeux vides de ses parents immobiles.

     

    - Tout ceci n'a rien de réel, n'est-ce pas ? … Zazie.

     

    Il se retourna. Son élève était apparue derrière, arborant un léger sourire, au lieu de son expression menaçante.

     

    - C'est exact. Mais ceci constitue une autre réalité, en quelque sorte.

    - Tu veux parler du « Monde parfait » de Cosmo Entelecheia ?

    - C'est une illusion créée par son artefact à elle. Il y a si peu de différences avec le réel, normalement on ne peut pas le remarquer. Mais oui, vous pouvez considérer cet endroit comme le Monde parfait.

    - Un rêve où tout semble parfait ?

    - Ce n'est pas seulement un rêve, le corrigea Zazie. C'est une réalité qui aurait pu exister, c'est en ce qui vous concerne le meilleur des mondes possibles. Un monde dans lequel Cosmo Entelecheia aurait été vaincu par votre père. Nagi n'aurait pas disparu, et donc votre village n'aurait jamais pu être attaqué … et donc Evangeline ne s'en serait pas prise à vous pour votre sang, pas plus que vous n'auriez été attaqué à Kyoto, par le démon Herrman, ou par Chao. Et … avez-vous remarqué qu'une de vos élèves n'était pas présente ?

    - Lya …

    - C'est parce que, votre père, présent dans ce monde, aurait aidé ses parents à vaincre Ragnarök avant qu'elle n'ait à partir … et que dans ce monde, elle a dix-huit ans et vit son rêve de magistra magi. Ce monde est le meilleur possible pour vous, car ce monde n'a rien à vous opposer, et que vous êtes entouré et protégé par ceux qui vous aiment.

     

    Negi n'était pas sûr d'apprécier. Il avait plutôt tendance à vouloir protéger plutôt qu'être protégé … Mais quelque chose d'autre l'ennuyait :

     

    - Tu as dit « en ce qui me concerne » ?

    - Oui … en ce moment-même, tous vous compagnons vivent la même expérience.

     

    Elle claqua des doigts, et aussitôt, plusieurs petites sphères lévitèrent autour deux. Chacune montrait une scène différente, mais c'était à chaque fois une scène de bonheur pour la personne. On y voyait Konoka et Setsuna jouant ensemble pendant leur enfance, Sayo du temps qu'elle était encore en vie, Kû affrontait Negi dans un duel dont elle rêvait depuis longtemps, Kôtarô se battait contre son rival – autrement dit Negi, qui était visiblement très demandé ! Il y vit aussi, Lya, dans le salon d'Arianna.

     

    - Elle ne semble pas si heureuse, remarqua Negi.

    - Je crois qu'elle a des réminiscences de son passé. Ce n'est pas possible, normalement, mais … le fait que vous soyez en partie éveillé a dû rendre l'illusion instable, au moment où son rêve lui présentait la plus invraisemblable des incohérences, ou peut-être son plus gros traumatisme. Je ne vois alors que trois solutions: ou elle oublie ces visions, submergée et inconsciemment tentée par le bonheur de cette illusion … ou, comme vous, elle fera appel à moi. Ou encore, elle sera incapable de s'éveiller complètement et aura besoin de votre aide.

     

    ***

     

    - A … Alsia … Alsia !

     

    Lya se mit à pleurer, secouée par des sanglots de plus en plus violents. Dans sa tête se superposaient des images de sang, des cris et des flammes, et surtout, cette mort cruelle. Elle revit la lame de ténèbres de Suano transpercer la jeune femme, son corps sans vie retomber au sol dans une flaque de sang …

     

    - Lya … murmura Arianna sans comprendre, la prenant pas les épaules. Qu'est-ce que tu as ?

    - Laissez-moi … LAISSEZ-MOI !!!

     

    Elle avait compris. Au moment-même où elle avait vu Alsia, elle avait compris que ce n'était qu'une illusion. Mais voilà. Tentée par cette illusion, alors même qu'elle connaissait la vérité, elle avait osé espérer. Espérer que la mort d'Alsia, et tout le reste, ne soit qu'un cauchemars, celui dont Yoru avait parlé quelques heures plutôt. Et ça lui faisait mal, horriblement mal.

    Comme atteint par se cri, tout devint immobile. Comme si le monde s'était gelé.

     

     

     

     

     

    1 j'ai fait le choix de ne pas mettre les -san, -kun et autres marques de la langue japonaise, donc les « aru » de Kû ou les « de gozaru » de Kaede n'apparaissent pas non plus …  

    _ _ _ _ _

     

    Vala vala ! Alors oui, une partie de ce chapitre était particulièrement niaise, mais le Monde parfait s'y accorde tellement bien ... et oui, ça devient du harcèlement, ce que je fais à cette pauvre Lya Ae', à force de lui rappeler Alsia tous les quatre chapitres ... mais bon, c'était le meilleur moyen que je pouvais trouver de l'éveiller !


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