• Chapitre 55 : La gardienne

     

    - Votre majesté, vous êtes en état d'arrestation, prononça le sénateur.

    - Et pourquoi donc, je vous prie ? demanda Arica, avec son sang froid légendaire.

    - Vous êtes rendue coupable de l'homicide du roi votre père. Vous êtes aussi suspectée de complicité avec Cosmo Entelecheia, de diverses falsifications …

    - Quelle impertinence … gronda l'accusée. Honte à vous !

     

    Mais la jeune reine n'eut pas l'occasion de se défendre. Elle fut condamnée à mort, sentence qui serait appliquée deux ans plus tard, et fut emprisonnée en attendant. Arica était parfaite pour jouer le rôle de bouc émissaire. Elle représentait la haine du peuple, et cela en faisait la victime parfaite pour les complots du sénat de Megalomesembria. On la surnomma reine du malheur, l'accusant, non seulement d'avoir tué son père et d'avoir condamné son pays, mais aussi d'avoir voulu causer l'instabilité sociale chez les pays voisins en utilisant les réfugiés, et d'avoir légalisé l'esclavage …

     

    - Pourtant, elle a bien sauvé le monde, ajouta Kurt Gödel.

     

    Les mois passaient, et la date fatidique approchait. Un sénateur entra dans la cellule de la reine déchue. Arica faisait peine à voir, gisant contre le mur du fond, affaiblie, à demi inconsciente. Elle n'avait pratiquement pas mangé, une fois de plus.

     

    - La date de votre exécution a été décidé. Elle aura lieux dans dix jours. Je me permet de vous reposer la question, encore une fois. Dites-moi comment accéder à la partie la plus profonde du tombeau, scellée à l'aide de la princesse du crépuscule …

     

    Pas de réponse.

     

    - Ne voulez-vous pas sauver votre princesse Asuna bien-aimée ?

     

    Aucun son ne sortit de la bouche d'Arica, mais il était facile de voir dans ses yeux tout le mépris qu'elle éprouvait envers le sénateur.

     

    - Tsss … Il n'y a rien à en tirer. Quoique … Dans dix jours, votre mort elle-même sera utile au monde magique. Elle est nécessaire pour ramener la paix.

     

    Pendant dans ce temps, l'ala rubra officiait dans une zone de conflit du sub-continent Syrtis. La guerre qui divisait le monde entier avait beau être finie depuis deux ans, tous les conflits armés n'étaient pas terminés, loin de là, et il y avait toujours des victimes à sauver, ce dont l'ala rubra faisait son affaire personnelle.

    Nagi tenait une jeune fille mal en point dans les bras, et la soigna par magie. Il était accompagné par Eishun et Andrew, et les autres étaient un peu plus loin, pour s'occuper d'autres victimes.

    Soudain, Takamichi courut vers eux en les appelant. Il venait de recevoir un message de Kurt, qui restait pour le moment à Megalomesembria. Le futur gouverneur leur annonçait la date d'exécution de la jeune reine.

     

    - Je crois qu'elle regrette ses décisions, mais …

     

    Il montra une vidéo d'Arica, avec laquelle il avait certainement pu parler quelques minutes. Celle-ci acceptait son sort, s'il permettait d'apaiser le monde et la haine des habitants. En clair, elle refusait d'être secourue.

     

    - Je vois, fit Nagi. Ça lui ressemble bien, à cette idiote …

    - « Je vois » ?! Vous n'allez rien faire ?!

    - Une fois, elle m'a dit … « si tu as le temps de sauver une femme, alors prends plutôt le temps de sauver les innocents … Sauve le monde. ».

    - Mais elle n'a plus aucun espoir ! Elle porte sur ses épaules le poids de crimes qu'elle n'a pas commis ! Si vous n'y allez pas, personne ne le fera ! À quoi bon sauver le monde si vous ne pouvez pas sauver celle que vous aimez ?! Vous devez faire éclater la vérité !

     

    Kurt continua de vitupérer dans son coin, mais rien n'y fit.

     

    La date fatidique arriva. Arica, seule, se tenait sur une étroite planche qui s'avançait au-dessus d'un immense gouffre. D'énormes monstres reptiliens aux innombrables rangées de dents aiguisées s'agitaient au fond, ne laissant aucun doute quand au chances de survie de la jeune reine : nulles.

    D'une démarche fière et altière qui ne l'avait jamais quittée, elle s'avança, fixant l'horizon.

    Et elle se laissa tomber. Droit dans la gueule de l'un de ces monstres enragés.

     

    Même si elle se doutait bien de l'issue, Lya ne put s'empêcher de trembler discrètement, les mains moites. Mais le gouverneur semblait avoir envie de les laisser mijoter un moment puisque le film changea de point de vue.

     

    Mitsuki, visiblement mal en point, s'assit lourdement, aidée par Andrew. Elle semblait dans tous ses états : la jeune espionne n'était pas sans ignorer le sort d'Arica. L'exécution devait se dérouler en ce moment-même.

     

    - Ne t'inquiète pas, la rassurait Andrew. Je suis sûr que tout se passe bien.

    - Désolée … je sais que tu aurais aimé y être pour aider Nagi … si seulement tu n'avais pas à t'occuper de moi. Moi-même, je serais rassurée si tu y étais …

    - Allons, les autres s'en sortent très bien sans moi, et au cas où, ils ont les foudres impériales d'Arianna, s'ils sont débordés, répliqua-t-il en l'embrassant brièvement. Tu es blessée, je m'occupe de toi, c'est aussi simple que ça.

     

    Cette scène laissa une impression étrange aux jeunes gens. Pourquoi ? Impossible de le savoir. Mais quelque chose clochait, et Lya espérait bien en avoir la raison très vite. La scène avait été rapide, et la qualité semblait détériorée … Seulement, elle n'eut pas le temps de s'interroger plus longtemps : l'avant-dernière scène apparaissait à leurs yeux.

     

    Une gueule garnie de trois rangées de crocs gros, chacun long comme une jambe, claqua. Les quelques sénateurs qui observaient la mise à mort arboraient un sourire satisfait et définitivement corrompu : ils venaient de se débarrasser d'une dangereuse ennemie. Enfin.

    Ils furent donc très moyennement heureux de découvrir Jack Rakan enlever une armure de soldat, tandis que les autres membres de l'ala rubra prenaient place autour d'eux, prêts à combattre.

    L'angle de vue changea, pour montrer Arica. Celle-ci attendait la mort, les yeux fermés. Elle attendait une mort qui ne venait pas. Et pour cause : quelqu'un la tenait dans ses bras, aux milieux des monstres. Nagi.

     

    - Na...gi ? Qu'est-ce que … tu fais là ?

    - Idiote, je suis venu te sauver … Arica.

    - Hein ? Pourquoi ?

     

    Bon. Arica avait beau être une reine, très fière, très altière, là elle semblait juste … comment dire ? pas très dégourdie.

    Pendant ce temps, un sénateur, qui venait de l'apercevoir, tentait de comprendre. Pour lui, personne ne pouvait survivre au fond de ce gouffre. Thousand Master allait mourir, bêtement. Bah, ce n'est pas comme si ça le dérangeait, ça lui ôterait une épine du pied, mais le politique était stupéfait. Au fond de la vallée de Cerberas, ni ki, ni magie n'était utilisable.

    Et pourtant, Nagi esquiva sans problème la première attaque. Emporté par son élan, l'espèce de serpent monstrueux prit le sol de plein fouet. Le magicien en profita pour sauter sur la tête de la bête, puis se servit de l'élan pour éviter les suivantes.

     

    - Nagi ! hurla la jeune reine. Pourquoi faire ça ? Répond-moi, idiot ! Même pour toi, c'est du suicide !

    - C'est peut-être vrai. Mais si tu es le prix qu'on obtient à la fin, ça vaut le coup ! répondit le jeune homme en évitant de justesse des crocs qui claquèrent au-dessus de sa tête. Tu as oublié, c'est ça ? Je te l'ai dit, je t'emmènerai où tu voudras !

     

    Cela eut le mérite de la faire taire. Quelques secondes. Puis elle continua à protester, avançant qu'elle était la reine du malheur, qu'il ne devait pas partager son destin, qu'elle n'était plus son maître … Nagi dut en avoir marre car, ses bras étant occupés à porter Arica, il la fit taire avec un joli coup de boule.

    Cette fois, elle resta silencieuse plus longtemps. Suffisamment pour qu'il puisse en placer une.

     

    - Bon sang, tu n'as vraiment pas compris ? Bah, il fallait s'y attendre de ta part … déclara-t-il en bondissant une dernière fois vers le ciel, parvenant à la limite anti-magie. Je fais ça parce que … je t'aime ! C'est évident, non ?

     

    Il appela silencieusement son bâton, celui qu'il confierait à Negi douze ans plus tard, lequel vint docilement se placer sous ses pieds pour les soutenir tous les deux.

     

    - Eh bien, ça n'a pas l'air de te faire plaisir, c'est vexant, plaisanta Nagi. Tu me parles de sauver le monde ? Mais est-ce que je peux seulement le faire, si je ne peux pas protéger celle que j'aime ? … Et toi ? Qu'est-ce que tu ressens ?

     

    Lya étouffa un rire discret en souvenir de la déclaration de Yoru. Le jeune homme avait été clairement moins direct … et beaucoup plus patient pour la réponse !

     

    Arica bredouilla quelques mots, à propos d'être la reine d'Ostia, d'avoir un devoir – ce qu'elle venait de contredire même pas deux minutes auparavant.

     

    - Arica, tu es libre. La reine du malheur, elle est morte au fond de cette vallée. Tu n'es plus qu'Arica, un simple être humain. C'est à cette Arica que je pose la question.

     

    La reine déchue marmonna quelque chose du genre : « Disons que … je … je ne te déteste pas … ». Devant l'expression de totale incompréhension que Nagi faisait semblant de prendre, la jeune femme parut excédée. À vrai dire, c'était difficile de voir si c'était contre sa propre difficulté à avouer ses sentiments, ou contre Nagi. Un peu des deux, sûrement …

     

    - D'accord, j'ai compris ! s'exclama Arica. Pendant ces deux dernières années, il ne s'est pas passé un jour sans que je ne pense à toi ! Ça te dérange ?!

    - Non, pas du tout, murmura-t-il en l'attirant à lui.

     

    À ce moment précis, il n'existait plus qu'eux. L'ala rubra combattait plus loin, mais cela n'avait pas d'importance. Dans ce crépuscule rougeoyant, rien d'autre n'avait d'importance. Rien d'autre qu'eux, leurs sentiments et ce baiser.

    Arica se mit à sangloter, finalement, en relâchant tout sa peur et sa solitude qui ne l'avaient pas quittée pendant ces deux ans. Nagi tâcha de la consoler. Évidemment, comme on pouvait s'y attendre de sa part, il tourna la situation en dérision, comme seul lui savait le faire. Et, cette fois, cela fonctionna. Oh, il avait réussi à s'en prendre une, mais Arica se remit à sourire.

     

    - Dis, Arica …

    - Oui ?

    - Et si on se mariait ? proposa Nagi. Tes regrets, tes angoisses … je t'aiderai à les surmonter. Tu ne seras plus seule …

     

    Le silence se fit entre les deux amants. Puis le visage d'Arica se fendit d'un sourire merveilleux, le premier depuis des années.

     

    - D'accord !

     

    Les jeunes de l'ala alba virent l'écran disparaître, émus. Mais les collégiennes ne s'y trompaient pas, si le gouverneur leur avait montré ce film, c'est qu'il avait quelque chose à en tirer.

     

    Gödel se tourna alors vers Lya.

     

    - Alors, peut-être comprends-tu ce que j'attends de toi ? Tu es consciente d'avoir des responsabilités, je pense. Tu es douée ... tu pourrais progresser encore plus. Tu pourrais sauver Arianna ! Et bien plus …

     

    Chisame tiqua. Il avait trouvé le point faible de la jeune magicienne, qui risquait bien de se laisser manipuler sans problème.

     

    - N'as-tu pas envie de réaliser ce pourquoi tu as été sauvée, il y a six ans ? Vaincre Ragnarök. Protéger notre monde, ton monde, de Cosmo Entelecheia.

     

    Il ménagea un silence, laissant la jeune fille intégrer ses paroles. Des paroles qui ne la laissaient pas indifférente. Elle répéta d'un air mi-hébété, mi-songeur. Puis elle secoua la tête comme pour se réveiller.

     

    - Je crois qu'on va avoir un petit problème, pointa la magicienne.

    - Pardon ?

    - Je n'ai jamais été sauvée pour combattre Ragnarök ou Cosmo Enetelecheia. Alsia s'est sacrifiée pour que je vive ! clama Lya d'une voix forte.

     

    Le gouverneur semblait contrarié, mais elle n'avait pas fini.

     

    - Et je pense que vous n'avez pas tout dit.

    - Pas tout dit ? Je doute que le quotidien de l'ala rubra dans ses moindres détails vous intéresse, se moqua le gouverneur.

    - La blessure de Mitsuki. Pendant la libération d'Arica. Mitsuki n'a pas été blessée.

     

    C'était quelque chose qu'elle avait remarqué dans le film, et elle n'était certainement pas la seule. Normalement, ce genre de films étaient constitués de souvenirs, mais le gouverneur avait certainement réussi à manipuler la scène : il devait certainement être possible de soumettre son imagination, mais celle-ci était moins précise que sa mémoire ... d'où l'impression d'irréel qu'ils avaient ressentie.

     

    - Effectivement, reconnut Kurt Gödel. La vérité, c'est que …

    - C'est qu'il y a dix-huit ans, Mitsuki s'apprêtait à mettre un enfant au monde, le coupa Lya en espérant le surprendre.

    - Tu as compris. Mais, je suis curieux, qui penses-tu être l'enfant ?

     

    La voix de la jeune fille retentit, claire. Sans aucune hésitation, sans aucune crainte.

     

     

    ***

     

     

    Yoru accueillit la réponse avec stupeur. Il ne reconnaissait presque plus sa frêle magistra, timide, qui n'aimait pas attirer l'attention sur elle. Devant Gödel, la jeune fille semblait refuser de montrer le moindre doute, et passées les quelques surprises que le gouverneur leur avait réservées, elle s'était composée un masque d'assurance - factice tout de même, il le savait.

    Seulement, il ne s'attendait pas à ce qu'elle tente de prendre Gödel à son propre jeu. Et au passage, sa réponse venait de jeter un silence abasourdi sur le groupe qui regardait avec attention la retransmission de Sayo. Xyn, en premier lieu, dévisageait sa sœur d'un air ahuri.

     

    - Elle a un problème définitif avec les maths, murmura Haruna.


     

    ***
     


     

    - Moi, répondit Lya d'une voix claire empreinte de sûreté.

     

    Gödel ne fut pas surpris. Contrarié, oui, car il pensait lui dévoiler cette information plus tard pour la pousser à affronter Ragnarök, mais pas surpris. Après tout, il savait qu'elle retrouvait peu à peu ses souvenirs. Mais, cela voulait dire que le sceau était plus fragile que prévu ... ou que l'aînée des sœurs Aemilia était plus perspicace que ce qu'il avait cru.

     

    - Et sais-tu pourquoi tu as l'air d'une jeune fille de quatorze ans ?

     

    Un instant, cette fois, Lya hésita. La raison qu'elle avait trouvé lui semblait tellement farfelue ... et impossible.

     

    - On m'a ... ou plutôt, Alsia m'a emmenée dans le futur. De quatre ans, répondit Lya, moins assurée. Pour me soustraire à Ragnarök.

     

    Lors de ses recherches sur la magie élémentale, Lya avait consulté de nombreux livres sur les magies rares et oubliées. Un court chapitre avait alors attiré son attention : il évoquait la magie du temps. Si dangereuse pour le monde qu'elle était soumise à de nombreuses règles et tabous, elle n'était maîtrisée que par un magicien à la fois. Celui-ci était surnommé "gardien du temps", car il était chargé de veiller à ce que cette magie perdure tout en restant entre de bonnes mains. Il paraissait incroyable qu'Alsia ait été la précédente gardienne, mais c'était la seule explication que la jeune magicienne de glace avait pu trouver pour le tunnel de lumière de sa vision et toutes les incohérences qu'elle avait relevées. Pourtant, il restait une zone d'ombre : si le voyage dans le passé semblait, d'après les vieux traités de magie, possible bien que tabou, ce n'était pas le cas du futur.

     

    - Je vois que quelque chose te perturbe, remarqua le gouverneur, qui voyait là le moyen de reprendre l'avantage.

    - Le voyage dans le futur ... le futur n'est pas immuable. Il n'est pas tracé. Alors comment Alsia, à supposer qu'elle soit la gardienne du temps, a-t-elle pu le réaliser ? Ce serait comme emprunter une route inexistante ...

    - Et si, répliqua le gouverneur, ce que tu appelles "futur" n'en était pas un pour elle ?

     

    Lya ne répondit pas. Elle n'avait pas envisagé ce cas de figure ... si, en effet, Alsia était venue dans le passé puis avait ensuite rejoint un passé simplement moins lointain …

     

    - C'est bien gentil, intervint Kazumi, mais pourquoi serait-elle venue dans le passé ? Ni elle ni son père n'étaient vraiment forts, et l'ala rubra n'a pas recouru si souvent que cela à ses pouvoirs ... si peu que nous n'avions pas compris qu'elle maîtrisait le temps et les prémonitions.

    - Et si je vous disais que ... fit le gouverneur, lentement ... qu'il ne s'agissait pas de changer ... le cours de la guerre ?

     

    Ils attendirent en silence, perplexes. Le gouverneur les manipulait à sa guise, mais pour l'instant, il était difficile de réagir.

     

    - Il s'agissait plutôt de protéger le futur. La vérité, c'est que dans l'époque d'Alsia et Drexan, Cosmo Entelecheia était revenu, et ses membres étaient en train de parvenir peu à peu à leur fins. La moitié de l'ala rubra disparue, ils ont rencontré peu d'opposition. Negi, tu t'es opposé à eux, avec tes camarades, ainsi qu'Arianna et Takahata, mais ils étaient trop forts.

    - Sauf qu'Alsia et Drexan n'ont rien pu faire pour changer ce futur, visiblement, l'interrompit Chisame. Nous sommes bien en train de les affronter et l'ala rubra ne peut plus faire grand-chose.

    - Pas tout à fait.

     

    Le gouverneur toisa Lya, ménagea un léger silence puis reprit.

     

    - Il y avait une différence avec notre époque. Drexan nous l'a expliqué peu après ta naissance. À vrai dire, Andrew et Mitsuki avaient échoué dans une tâche, et non des moindres. Ils avaient échoué face à Ragnarök.

     

    Lya, agacée, faillit lui hurler d'arrêter de tourner autour du pot. Il allait avoir raison de ses nerfs, et visiblement, c'était ce qu'il cherchait.

     

    - Oui, dans cette époque-là, Ragnarök avait rempli un de ses objectifs, Lya. Tu n'étais plus de ce monde.

     

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    Voilà, j'ai réussi à tuer Lya avant la fic, puis la faire vivre sur plus de 50 chapitres, sans passer par une résurrection !

    Alors ? qu'en pensez-vous ?

     


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